Nouvelle législature : quelles perspectives économiques pour 2025 ?
Nouvelle législature : quelles perspectives économiques pour 2025 ?
Focus : la Turquie, eldorado des délocalisations d'entreprises ?
L’économie française devrait croître de 1% en 2025 et 2026. L’activité reste ralentie notamment en raison du fort ralentissement de l’investissement et de la crise politique. Le taux de croissance repose notamment sur la consommation des ménages qui repart (+0,9% en 2024 et +1,3% en 2025). C’est l’investissement notamment des entreprises qui faiblit fortement en raison de l’incertitude politique (passant de -1,7% en 2024 à -0,5% en 2025). Il devrait repartir en 2026 à +1%. Les échanges extérieurs se caractérisent par une stabilisation des exportations (+1,6% en 2024 à +1,5% en 2025) et à une augmentation des importations (passant de -1,4% en 2024 à +0,7% en 2025).
L’inflation continue de se modérer et devrait atteindre 1,6% en 2025 en raison de l’efficacité de la politique monétaire et du fort ralentissement des prix de l’énergie et alimentaires. Le taux de chômage devrait augmenter passant de 7,4% en 2024 à 7,8% 2025 ; en raison du resserrement de la politique budgétaire ; du ralentissement de la croissance économique et de l’incertitude.
Les finances publiques restent très dégradées. La France n’a pas de budget et est dans une crise politique et financière. La hausse de la charge d’intérêts pèsera sur les finances publiques. La dette publique s’élèvera à 113,3% du PIB en 2024 et 117% du PIB en 2025. Le déficit public serait de 6% en 2024 et baissera à 5,8% en 2025.
Concernant la zone euro, elle connaîtra une reprise timide du taux de croissance à +1,3% en 2025 et + 1,5% en 2026 en raison de la reprise de l’investissement et de la consommation privée. La zone euro connaît une accélération légère du taux de croissance en raison de la reprise de la consommation privée (+0,9% en 2024 ; +1,3% en 2025 et +1,5% en 2026) entretenue par une politique budgétaire plus restrictive et le ralentissement du taux d’inflation. La croissance se maintient en raison de la demande intérieure ; et de la hausse du taux d’investissement de nouveau positif en 2025 (-1,8% en 2024 à +0,8% en 2025 et +2% en 2026). Le taux de chômage reste contenu (6,4% en 2024 et 6,3% en 2025) en raison de la reprise progressive de la croissance économique.
TELECHARGER LA NOTE COMPLETE